Monsieur le président du collège Universitaire de christianville, Josué DELEON ;

Monsieur le vice-président, Jonel JONATHAS ;

Monsieur le doyen de la faculté des sciences de l’éducation, Réginald PIERRE ; 

Monsieur le doyen de la faculté des sciences administrative, Rodrigue FLORIAN ;

Monsieur le doyen aux affaires estudiantines, Georges Odney ODEUS ;

Monsieur le registraire, Daniel JOSEPH ;

Monsieur le Co-registraire, Adrien JEAN LUC ;

Madame la secrétaire, Edmonde Mercure ;

Chers professeurs ;

Chers étudiants ;

Chers collègues récipiendaires ;

Mesdames,  mesdemoiselles, messieurs, parents, proches et amis, parrain et marraine, distingués invités.

Point besoin de vous dire comment c’est pour nous un honneur d’être par devant vous  en ce matin du samedi 5 juillet 2014  en vue de prendre parole au nom de toute la promotion dénommée prodige. Nous sommes, en fait, de la promotion 2010-2014 en sciences de l’éducation. Et, on estime que ce serait une absurdité de ne pas saisir cette occasion tout en prêtant ma voix à ce révolutionnaire Français en l’occurrence Georges Jacques Daton, pour dire que  l’éducation est le premier besoin du peuple  après le pain. Aussi, c’est un immense honneur pour nous de distinguer du nombre des invités des personnes qui nous sont très chères, réunies ce matin pour partager ce moment de joie et d'accomplissement combien solennel dans notre vie.

On n’omettra pas de dire que ce n’était sans difficultés pour cette promotion d’arriver jusqu’ici. Il fallait affronter des difficultés de toutes sortes. Lorsque nous devons entrer au CUC en septembre 2010, la promotion comptait 17 étudiants. Et maintenant elle est réduite à 7 étudiants. Ce qui pourrait signifier que si nous sommes restés accrocher encore au CUC, c’est que nous sommes comme des stoïciens. Les raisons qui ont porté certains à décrocher sont multiples : Le manque de moyen financier, problème de structure et d’infrastructure, pénurie de professeur… ce sont certaines des raisons qui ont incitées des étudiants à faire les voiles. Nous n’allons pas oublier les moments ou nous vivions sur le campus dans des conditions infrahumaines léguées par le séisme du 12 janvier 2010. Kote nou te oblije kite gresye pou yon rezon ou yon lot pou nou ale grangwav anba tant… Moman kote nap fe lafimen kout bwa ak moso plastik pou kouri deyè manyigwen, rad nou pafime ak lafimen, nou gen yon sèl pwofesè pou fè majorite kou yo, epi nou pap bliye kek kou ki dispanse anba mango paske chale tant yo two red. C’est un panorama de la condition dans laquelle cette promotion a débuté ses premières expériences universitaires. D’où la quintessence d’appellation dont nous épousons au niveau de la promotion, prodige.

Par contre, beaucoup d’entre nous acceptaient de vivre ces situations, tandis que d’autres n’ont pas eu le courage de persévérer jusqu'au bout. Ce n’était pas facile pour nous, mais nous savions toujours qu’il ne faut jamais jeter l’éponge pour quelque que soit la raison, car la vie est une lutte comme le signalait le grand homme de lettre français, Victor Hugo. Lutte que nous avons su mener à bien, voilà  aujourd’hui nous savourons la victoire. Et maintenant, nous pouvons dire à l’instar de l’Apôtre Paul dans (2 Tim. 4 :7) : nous avons combattu le bon combat, nous avons achevé la course, nous avons gardé la foi. Victoire qui ne pouvait être atteinte sans l’aide et le support inconditionnels de nos professeurs et nos proches.

C’est à juste titre,  que notre pensée va à l’endroit de tous ceux-là qui ont contribué d’une façon à une autre à notre réussite.

Au premier abord, nos remerciements vont à l’endroit de notre Dieu, de qui nous avons la vie. Lui, notre plus grand professeur et notre plus grand aidant de toujours. Lui qui a garanti sans aucun doute nos quatre années d'étude au (CUC) et qui nous a donné de l'énergie et du courage nécessaires pour rendre possible ce parcours combien difficile.

A vous chers professeurs nous adressons notre bienveillant remerciement, sachez qu’il nous tient énormément à cœur de vous dire merci. Merci d’être nos professeurs, de nous avoir donné des ailes. Merci de nous avoir inculqué une formation solide qui fait de nous aujourd’hui des hommes de caractère et de cœur. Merci  pour les nombreux sacrifices que vous aviez consentis pour nous permettre de gravir ce sommet. Nous n’allons jamais oublier le professeur Saint-saint qui le premier a pris la décision de venir travailler avec nous après le déménagement de l’université à Grand-Gonâve. Il  a dû laisser Mirebalais  chaque semaine pour entrer  à Grand-Goâve en vue de dispenser ses cours. Sincèrement, nous vous en sommes très reconnaissants. Aussi, nous n’allons pas oublier ces infatigables, en la personne de professeur Odeus et professeur Massénat pour leur dévouement, leur ponctualité et leur amour incommensurable à notre égard; Mesye sa yo telman respekte lè kote nou konn poko menm leve nan kabann yo vin fè kou, nou menm konn rive di : « bon, mesye sa yo pa gen madanm ? Certes, les noms de ces professeurs méritent d’être portés aux nues. Nous voulons honorer monsieur le président  Déléon qui malgré tout, n’était pas toujours là avec nous physiquement, mais spirituellement et financièrement il était là. Car si CUC n’a pas fermé ses portes, il est pour beaucoup, on dirait même le POTO MITAN. Monsieur le président, prodige vous félicite pour votre courage et votre persévérance.

On doit remercier d’une façon particulière  le professeur Reginald qui habite à Jacmel, cependant il risque sa vie chaque semaine pour venir nous inculquer des connaissances. Nos mérites vont à l’endroit de professeur Adrien qui s’est sacrifié pour nous permettre aussi de devenir ce que nous somme aujourd’hui. Aussi, ce serait une aberration de ne pas remercier notre professeur Florian pour sa contribution à rendre vivable le campus de Grand-Gonâve. Enfin, un remerciement spécial à madame la professeure Maille Venuse Alexandre pour son support particulier à notre endroit. Sincèrement madame Alexandre, nous vous portons dans notre cœur. D’une manière générale nous remercions tous les professeurs auxquels nous avons eu la chance d’être aux pieds pour recevoir de vraies valeurs. Grace à vous chers professeurs, nous pouvons nous épanouir et nous ouvrir à la vie aujourd’hui. Continuez à inculquer vos connaissances aux Cucois et pourquoi  pas à travers toute Haïti, et lorsque vous ne serez plus là, vos mémoires habiteront aux cœurs de ces gens. Et, ils seront toujours là pour penser à vous. Tout ce que vous faites, faites-le toujours de bon cœur, comme pour le seigneur et non pour les hommes.

Chers professeurs, le moment est venu de quitter cuc pour aller investir le marché du travail, d’aller dans les champs, si on redit le fondateur du CUC, Dr J. J. Princeton; d’aller faire la différence dans la vie des gens, comme dirait notre Président actuel J. Deleon. Nous avons la certitude que nous pouvons nous en aller sans nous faire de soucis, et Siméon dirait en paix. Car vous nous aviez donné tout ce qu’il faut pour faire bonne figure, pour être compétitif et pour faire des exploits. Nous avons eu la chance d’être aux pieds des professeurs chevronnés, compétents et qualifiés. Ils nous ont donné d’excellentes formations agrémentées et intégrées de valeurs bibliques. Et nous espérons que cette éducation va nous servir de boussole  et de lumière pour illuminer nos pas. Car des ténèbres, il y en aura, mais nous nous rassurons que grâce à cette éducation pourvue de la faveur de Dieu, nous affronterons les géants ténébreux ; nous avons érigé un background solide menant le succès à nos aguets.

On ne peut pas vous oublier chers parents. Vous qui aviez tant investi en nous. Et nous sommes persuadés que vous êtes contents et fiers de nous aujourd’hui.  Sincèrement, nous vous remercions de nous avoir accompagné à émonder cette construction dont nous sommes aujourd’hui. Jodia nou pa gen mo poun remesyew vre manman papa pou mizè ou pase pou nou. Ou menm ki pa konn solèy ak lapli. Ou menm ki pa pè pran wont pou ede nou. Ou menm ki aksepte mache ak yon sèl rad pouw pèmèt nou vini sa’n ye jodia. Hmmmm manman ak papa, promotion prodige diw ou gen fyèl e li gen anpil respè pou nou. Il faut signaler que nous, les récipiendaires, sommes très ravis de voir nos parents, témoins de cet évènement. Chers parents, sachez que vos sacrifices ne sont pas vains. Même si nos parcours professionnels seraient ponctués de nombreux défis, nous souhaitons prouver cette déclaration au nom de Jésus le Christ.

Et vous, proches et amis, qui nous aviez guidé par vos conseils, nous aidé par vos connaissances et par vos finances , nous vous remercions tous du plus profond du cœur. Et sachez que vous êtes de très bons amis.

On ne peut oublier les membres du personnel de soutient du CUC à savoir: Papi Baby et  papi leva. frè babi se met vant nou, maten midi e swa li sou dife lap bourike pou pran swen nou. Frè leva li menm, se yon konseye ; se yon papa e se dokte fey pou le youn nan nou malad. nou paka janm bliye mesye sa yo pou lanmou ke yo gen pou promosyon prodige e sakrifis yo fè pou nou.    

On partage notre honneur avec toutes celles et tous ceux, collègues, supérieurs, spécialement madame Edmonde Mercure et étudiants avec qui nous avons passé nos quatre années au collège.

Enfin, qu’il nous soit permis de dire aujourd’hui que nous devons dire aurevoir à CUC. Et si nous quittons CUC, ce doit être physiquement, mais pas spirituellement. Désormais nous allons faire comme nos professeurs et autres : rester soudés à l’alma mater. Si le pond est coupé sous prétexte de longue distance, nous savons que nous ne serons pas pardonnés ; car la magie de la communication électronique est là. Nous souhaitons à CUC de continuer ce bon travail, de continuer à guider les cucois sur ce même chemin qui, rempli de la lumière divine et inondé de pensées positives.

Merci et puisse le bon Dieu vous bénir !!!!!!!!!